Parking Nomade VII, animé par Marie-Andrée Lamontagne
Marie-Andrée Lamontagne reçoit au micro Louis-Bernard Robitaille, qui vient de publier Dernier voyage à Buenos Aires (éd. Noir sur Blanc, coll. «Notabilia»).
L’auteur et journaliste canadien David Gilmour a publié en 2007 The Film Club chez Thomas Allen Publisher. Une très bonne traduction française, signée Sophie Cardinal-Corriveau, a vu le jour chez Leméac Éditeur et depuis octobre 2011, L’école des films est disponible en format poche chez Bibliothèque québécoise (BQ). Une belle leçon de cinéma et de vie, à lire entre deux classiques cinématographiques ! Il n’est donc pas surprenant que ce livre ait remporté le GG (Prix littéraire du Gouverneur général) en 2007 dans la catégorie fiction.
« Quand son fils Jesse atteint l'adolescence, l'école semble lui être une telle torture que son père, David Gilmour, lui permet de ne plus y aller. C'est lui, l'ancien critique de cinéma, qui fera désormais son éducation en lui présentant trois films par semaine à la maison. » Le lecteur est ainsi catapulté dans l’univers de François Truffaut, de Woody Allen et de plusieurs autres grands réalisateurs. Tout comme le père et le fils, on ne voudrait pas manquer un rendez-vous de ce club qui fascine lecteur du début à la fin.
En renfermant ce livre, tout amoureux de cinéma souhaiterait avoir Gilmour comme père. L’auteur ne se contente pas d’énumérer les films regardés avec son fils. Il les décrit, les analyse et les raconte avec passion. L’amour du septième art n’est ici qu’un prétexte pour aborder la relation père-fils On retrouve dans ce livre un père qui tente d’aider son fils à traverser la période difficile de l’adolescence. On suit avec intérêt le fils, Jesse, vivre ses premières joies et peines amoureuses.
La lectrice cinéphile que je suis a été comblée par ce récit franc et généreux sur l’éducation et la transmission, par cette leçon de cinéma et de vie qui nous concerne tous. Le livre achevé, j’ai pris la résolution de découvrir ou de redécouvrir les films cités dans L’école des films. Pour les prochaines semaines, j’ai retenu : Apocalypse Now, A Streetcar Named Desire, 8 ½ et bien d’autres encore.
© Julie Groleau 2012
Julie Groleau travaille dans le domaine culturel depuis dix ans. Titulaire d’un baccalauréat en Film Studies à l’Université Concordia et d’un diplôme d’études supérieures spécialisées en gestion des organismes culturels au HEC, elle a su faire sa marque dans le domaine culturel. En littérature, elle a été responsable du Festival des enfants Metropolis bleu pendant trois ans. En cinéma, elle a produit plusieurs courts métrages, dont certains ont été diffusés à New York, en France et en Russie. Elle complète présentement sa maîtrise en management des entreprises culturelles au HEC en plus de travailler à son compte comme chargée de projet.
[Photo: Jean Bernier]
Marie-Andrée Lamontagne reçoit au micro Louis-Bernard Robitaille, qui vient de publier Dernier voyage à Buenos Aires (éd. Noir sur Blanc, coll. «Notabilia»).
Variations mélancoliques inspirées par les thèmes de Le cas Eduard Einstein, roman de Laurent Seksik (Flammarion, Paris, 2013).
Ce roman-labyrinthe explore les liens énigmatiques entre le génie et la folie dans l’univers tragique de la famille Einstein.
Une chronique qui pose plus de questions qu’elle n’apporte de réponses, toutes nées de l’étonnement devant les ressources de la langue.
Grâce à une excellente équipe de chanteurs, musiciens, danseurs et choristes, guidée par Fabio Luisi, je peux affirmer qu’à l’écoute de cette dernière version de l’opéra Les Troyens nous pouvons nous approcher du sentier qui mène vers cette citadelle isolée, cet indiscutable monument dédié à l’art et à la beauté.
Photo de Bryan Hymel