Décès de RBG : dévotion et vocation face à un avenir incertain
Le décès de la juge à la Cour suprême des États-Unis, Ruth Bader Ginsburg, ajoute un nouvel élément de tension à une élection qui est déjà si conséquente.
My week with Marilyn, long métrage inspiré du livre éponyme de Colin Clark, raconte l’histoire d’un jeune homme, Colin, embauché à Londres comme troisième assistant réalisateur sur le plateau du film The Prince and the Showgirl. Réalisé par Laurence Olivier et mettant en vedette la célèbre actrice Marilyn Monroe, ce long métrage raconte cette semaine de 1956 que Colin Clark a passée sur le plateau de tournage et la relation qu’il y a développée avec Marilyn.
Michelle William, nominée aux Oscars pour ce rôle, incarne une Marilyn sensible, fragile et frôlant par moment la folie. Sous nos yeux, elle devient littéralement cette icône. On peut en dire autant de Kenneth Branagh, interprète de Laurence Olivier, qui livre ici, comme à son habitude, une grande performance d’acteur.
Comme tout ce qu’on lit et entend au sujet de Marilyn, on se demande d’abord si ce récit est véridique ou s’il est tiré de l’imaginaire de Clark. C’est en 1995 que l’auteur publie un livre tiré de son journal de bord du tournage du film, The Prince, the Showgirl and me, où il ne fait nullement mention de son histoire avec Monroe. En 2000, il sort un deuxième livre sur le tournage du film, My week with Marilyn, où cette relation est enfin mentionnée. À première vue, il est difficile de croire qu’un jeune troisième assistant réalisateur ait pu entretenir une relation avec une actrice de l’envergure de Marilyn, alors mariée au dramaturge Arthur Miller.
Que l’histoire soit vraie ou non, une fois plongés dans ce film, on passe un très beau moment en compagnie de Marilyn Monroe, d’Arthur Miller, de Laurence Olivier et des autres personnages de My week with Marilyn. À la fin de ce film, le spectateur sera charmé par cette époque et ne pourra s’empêcher d’avoir une pensée pour Marylin Monroe, cette actrice au destin tragique dont la carrière fut beaucoup trop courte.
© Julie Groleau 2012
[Photo: Jean Bernier]
Julie Groleau travaille dans le domaine culturel depuis dix ans. Titulaire d’un baccalauréat en Film Studies à l’Université Concordia et d’un diplôme d’études supérieures spécialisées en gestion des organismes culturels au HEC, elle a su faire sa marque dans le domaine culturel. En littérature, elle a été responsable du Festival des enfants Metropolis bleu pendant trois ans. En cinéma, elle a produit plusieurs courts métrages, dont certains ont été diffusés à New York, en France et en Russie. Elle complète présentement sa maîtrise en management des entreprises culturelles au HEC en plus de travailler à son compte comme chargée de projet.
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Soirée avec David Grossman, Suite
FRANCINE KAUFMANN, professeur, chercheur et essayiste, est l’auteur d’une centaine d’articles universitaires et d’encyclopédies, et d’un livre sur le romancier André Schwarz-Bart. Docteure ès Lettres (Paris X-Nanterre 1976), elle a enseigné à Paris III et Paris VIII de 1969 à 1974. Installée en Israël, elle a enseigné jusqu'à sa retraite, en 2011, au département de traduction et d'interprétation de l'université Bar-Ilan, qu’elle a dirigé à deux reprises.
Variations mélancoliques inspirées par les thèmes de Le cas Eduard Einstein, roman de Laurent Seksik (Flammarion, Paris, 2013).
Ce roman-labyrinthe explore les liens énigmatiques entre le génie et la folie dans l’univers tragique de la famille Einstein.
Une fresque colorée, avec quelques ombres.