Septième lettre d'Israël: Entretien avec Moshe Sakal, par Chantal Ringuet
Moshe Sakal, auteur de Yolanda
Photo : Gerg Bal
Moshe Sakal et « l’homme minoritaire » en Israël : l’héritage qu’on n’a pas voulu transmettre.
Appartenir à une minorité littéraire est-il un atout pour un écrivain? L’establishment littéraire de Toronto aurait-il des réflexes de colonisés par rapport aux écrivains anglo-québécois de Montréal qu’il ignore avec superbe, sauf s’ils sont publiés à Londres et à New York où ils reçoivent des prix ? En littérature, tout est-il politique ? Y compris le mot «bilingue», honni de certaines associations d'écrivains? À une certaine époque, le nationalisme aurait-il été la nouvelle religion des écrivains, tant au Québec qu’au Canada? Toutes ces questions et bien d’autres sur le sujet sont abordées au micro de Parking nomade, alors que Marie-Andrée Lamontagne reçoit Linda Leith qui vient de publier un essai tout à fait nécessaire : Écrire au temps du nationalisme (traduit de l’anglais par Alain Roy, Leméac Éditeur). Linda Leith a fondé le festival littéraire Metropolis Bleu, qui connaît sa 16e édition du 28 avril au 3 mai. Elle fait ici le portrait d’un milieu littéraire, l’anglo-québécois, qui, dans les années 1950, engendra des écrivains aussi importants que Mavis Gallant ou Mordecai Richler; puis connut une traversée du désert dans les années 1980-1990, avec la montée en puissance de la littérature québécoise, pour plusieurs associée à la seule langue française; avant de jouir maintenant d’un rayonnement international avec les Rawi Hage, Yann Martel, Heather O’Neill ou Anne Carson, pour ne nommer que ces écrivains qui écrivent en anglais à Montréal. Cela étant, affirmer l’existence d’une littérature anglo-montréalaise ne revient-il pas à «provincialiser» les écrivains concernés? Le sujet, on l’aura compris, est loin d’être épuisé.
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L’entrevue fut diffusée une première fois, mercredi 24 avril, à 13h30, à l’émission Parking nomade, à l’antenne de Radio Ville-Marie (FM 91,3 Montréal). Elle est reprise ici avec l’aimable autorisation de Radio Ville-Marie.
© Marie-Andrée Lamontagne, 2014
[Photo: Martine Doyon]
Marie-Andrée Lamontagne est écrivain, éditrice, journaliste et traductrice. Chez Leméac Éditeur, notamment, elle a publié un roman (Vert), un recueil de nouvelles (Entre-monde) et un récit (La méridienne). De 1998 à 2003, elle a dirigé les pages culturelles du quotidien québécois Le Devoir, où elle collabore encore à l’occasion. Elle prépare actuellement une biographie de la romancière et poète Anne Hébert (à paraître aux éditions du Boréal).
Moshe Sakal, auteur de Yolanda
Photo : Gerg Bal
Moshe Sakal et « l’homme minoritaire » en Israël : l’héritage qu’on n’a pas voulu transmettre.
Daewoo, roman historique au pouvoir évocateur, donne la parole aux ouvriers (des femmes, pour la plupart), qui furent les vraies victimes de ce crime industriel.Se basant sur des documents de recherche, des entretiens avec certains ouvriers, Bon a créé une oeuvre qui met en lumière l’aspect humain et parfois tragique de ce drame. Comme il le décrit lui-même, “Si ces ouvrières n’ont plus de place nulle part, que ce roman soit leurs mémoires.”
Deuxième volet: Fameck, mai 2003 : l’attente du facteur, et Sylvia
Les joies des archives III
Une colline française à Jérusalem
Vue d'un village arabe entouré du mur séparant Israël et la Palestine depuis French Hill, Jérusalem, mai 2012.
[Photo : Chantal Ringuet]
Marie-Andrée Lamontagne reçoit au micro Nathalie Watteyne, professeur à l’Université de Sherbrooke et maître d’œuvre des Œuvres complètes d’Anne Hébert.