Comme une bête, par Joy Sorman, deuxième volet
Joy Sorman
[Photo: C. Hélie. Droits réservés.]
Linda Leith
[Photo: Judith Lermer Crawley]
Rencontre avec Linda Leith à propos de son essai Écrire au temps du nationalisme publié par Leméac Éditeurppar
Appartenir à une minorité littéraire est-il un atout pour un écrivain? L’establishment littéraire de Toronto aurait-il des réflexes de colonisés par rapport aux écrivains anglo-québécois de Montréal qu’il ignore avec superbe, saufs’ils sont publiés à Londres et à New York et y reçoivent des prix ? En littérature, tout est-il politique ? Y compris le mot «bilingue», honni de certaines associations d'écrivains? À une certaine époque, le nationalisme aurait-il été la nouvelle religion des écrivains, tant au Québec qu’au Canada? Toutes ces questions et bien d’autres sur le sujet seront abordées à la librairie Le port de tête, à Montréal, lundi 3 juin 2014, à compter de 18h, alors que je m'entretiendrai avec Linda Leith qui vient de publier un essai tout à fait passionnant et nécessaire : Écrire au temps du nationalisme (traduit de l’anglais par Alain Roy, Leméac Éditeur). Linda Leith a fondé le Festival littéraire Métropolis Bleu, qui a connu récemment sa 16e édition. Elle fait ici le portrait d’un milieu littéraire, l’anglo-québécois, qui, dans les années 1950, engendra des écrivains aussi importants que Mavis Gallant ou Mordecai Richler; puis connut une traversée du désert dans les années 1980-1990, avec la montée en puissance de la littérature québécoise, pour plusieurs associée à la seule langue française; avant de jouir maintenant d’un rayonnement international avec les Rawi Hage, Yann Martel, Heather O’Neill ou Anne Carson, pour ne nommer que ces écrivains qui écrivent en anglais à Montréal. Cela étant, affirmer l’existence d’une littérature anglo-montréalaise ne revient-il pas à «provincialiser» les écrivains concernés? Le sujet, on l’aura compris, est loin d’être épuisé. Mardi 3 juin, à compter de 18h, on se retrouve à la librairie Le port de tête, 262, avenue du Mont-Royal est, à Montréal, pour en discuter. tenir à une minorité littéraire est-il un atout pour un écrivain? L’establishment littéraire de Toronto au
Marie-Andrée Lamontagne
[Photo: Martine Doyon]
Joy Sorman
[Photo: C. Hélie. Droits réservés.]
L’extraordinaire voyage de deux princesses tombées dans l’oubli.
Une enfance, des France, et l'écriture.
Jean-Michel Delacomptée
Écrire pour quelqu’un, Gallimard, 2014, 170 pages
Discours présenté dans le cadre d’une table ronde sur La situation du livre dans le monde au Salon du livre de Montréal, Journée des professionnels, le 19 novembre 2014.
Inspire! Toronto International Book Fair, le 14 nov. 2014