Neuvième lettre d’Israël, par Chantal Ringuet
Les joies des archives III
Une colline française à Jérusalem
Vue d'un village arabe entouré du mur séparant Israël et la Palestine depuis French Hill, Jérusalem, mai 2012.
[Photo : Chantal Ringuet]
Appartenir à une minorité littéraire est-il un atout pour un écrivain? L’establishment littéraire de Toronto aurait-il des réflexes de colonisés par rapport aux écrivains anglo-québécois de Montréal qu’il ignore avec superbe, sauf s’ils sont publiés à Londres et à New York où ils reçoivent des prix ? En littérature, tout est-il politique ? Y compris le mot «bilingue», honni de certaines associations d'écrivains? À une certaine époque, le nationalisme aurait-il été la nouvelle religion des écrivains, tant au Québec qu’au Canada? Toutes ces questions et bien d’autres sur le sujet sont abordées au micro de Parking nomade, alors que Marie-Andrée Lamontagne reçoit Linda Leith qui vient de publier un essai tout à fait nécessaire : Écrire au temps du nationalisme (traduit de l’anglais par Alain Roy, Leméac Éditeur). Linda Leith a fondé le festival littéraire Metropolis Bleu, qui connaît sa 16e édition du 28 avril au 3 mai. Elle fait ici le portrait d’un milieu littéraire, l’anglo-québécois, qui, dans les années 1950, engendra des écrivains aussi importants que Mavis Gallant ou Mordecai Richler; puis connut une traversée du désert dans les années 1980-1990, avec la montée en puissance de la littérature québécoise, pour plusieurs associée à la seule langue française; avant de jouir maintenant d’un rayonnement international avec les Rawi Hage, Yann Martel, Heather O’Neill ou Anne Carson, pour ne nommer que ces écrivains qui écrivent en anglais à Montréal. Cela étant, affirmer l’existence d’une littérature anglo-montréalaise ne revient-il pas à «provincialiser» les écrivains concernés? Le sujet, on l’aura compris, est loin d’être épuisé.
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L’entrevue fut diffusée une première fois, mercredi 24 avril, à 13h30, à l’émission Parking nomade, à l’antenne de Radio Ville-Marie (FM 91,3 Montréal). Elle est reprise ici avec l’aimable autorisation de Radio Ville-Marie.
© Marie-Andrée Lamontagne, 2014
[Photo: Martine Doyon]
Marie-Andrée Lamontagne est écrivain, éditrice, journaliste et traductrice. Chez Leméac Éditeur, notamment, elle a publié un roman (Vert), un recueil de nouvelles (Entre-monde) et un récit (La méridienne). De 1998 à 2003, elle a dirigé les pages culturelles du quotidien québécois Le Devoir, où elle collabore encore à l’occasion. Elle prépare actuellement une biographie de la romancière et poète Anne Hébert (à paraître aux éditions du Boréal).
Les joies des archives III
Une colline française à Jérusalem
Vue d'un village arabe entouré du mur séparant Israël et la Palestine depuis French Hill, Jérusalem, mai 2012.
[Photo : Chantal Ringuet]
Autour d'un feu, par Maryse Barbance
Lecture : Nicolas Lévesque, Je sais trop bien ne pas exister, Varia, Montréal, 2016.
Un feu, la forêt, un pays, l’indépendance…
The Film Club (L'école des films en version française) de David Gilmour, paru en 2007, est un livre à découvrir entre deux classiques cinématographiques.
Entretien avec l’essayiste et romancier Yvon Rivard, qui vient de publier Aimer, enseigner (Boréal, coll. «Liberté grande»).