Ode à La Callas (1923-1977), par Anica Lazin
Mois de septembre
Seizième jour
Cette année
Trente-cinq ans
De sa mort
Appartenir à une minorité littéraire est-il un atout pour un écrivain? L’establishment littéraire de Toronto aurait-il des réflexes de colonisés par rapport aux écrivains anglo-québécois de Montréal qu’il ignore avec superbe, sauf s’ils sont publiés à Londres et à New York où ils reçoivent des prix ? En littérature, tout est-il politique ? Y compris le mot «bilingue», honni de certaines associations d'écrivains? À une certaine époque, le nationalisme aurait-il été la nouvelle religion des écrivains, tant au Québec qu’au Canada? Toutes ces questions et bien d’autres sur le sujet sont abordées au micro de Parking nomade, alors que Marie-Andrée Lamontagne reçoit Linda Leith qui vient de publier un essai tout à fait nécessaire : Écrire au temps du nationalisme (traduit de l’anglais par Alain Roy, Leméac Éditeur). Linda Leith a fondé le festival littéraire Metropolis Bleu, qui connaît sa 16e édition du 28 avril au 3 mai. Elle fait ici le portrait d’un milieu littéraire, l’anglo-québécois, qui, dans les années 1950, engendra des écrivains aussi importants que Mavis Gallant ou Mordecai Richler; puis connut une traversée du désert dans les années 1980-1990, avec la montée en puissance de la littérature québécoise, pour plusieurs associée à la seule langue française; avant de jouir maintenant d’un rayonnement international avec les Rawi Hage, Yann Martel, Heather O’Neill ou Anne Carson, pour ne nommer que ces écrivains qui écrivent en anglais à Montréal. Cela étant, affirmer l’existence d’une littérature anglo-montréalaise ne revient-il pas à «provincialiser» les écrivains concernés? Le sujet, on l’aura compris, est loin d’être épuisé.
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L’entrevue fut diffusée une première fois, mercredi 24 avril, à 13h30, à l’émission Parking nomade, à l’antenne de Radio Ville-Marie (FM 91,3 Montréal). Elle est reprise ici avec l’aimable autorisation de Radio Ville-Marie.
© Marie-Andrée Lamontagne, 2014
[Photo: Martine Doyon]
Marie-Andrée Lamontagne est écrivain, éditrice, journaliste et traductrice. Chez Leméac Éditeur, notamment, elle a publié un roman (Vert), un recueil de nouvelles (Entre-monde) et un récit (La méridienne). De 1998 à 2003, elle a dirigé les pages culturelles du quotidien québécois Le Devoir, où elle collabore encore à l’occasion. Elle prépare actuellement une biographie de la romancière et poète Anne Hébert (à paraître aux éditions du Boréal).
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Le gouvernement canadien abandonne le programme d'études canadiennes à l'étranger.
Eric Deguire réfléchit au rôle de la contestation dans nos sociétés alors que nous soulignons le dixième anniversaire du Printemps érable.
Grâce à une excellente équipe de chanteurs, musiciens, danseurs et choristes, guidée par Fabio Luisi, je peux affirmer qu’à l’écoute de cette dernière version de l’opéra Les Troyens nous pouvons nous approcher du sentier qui mène vers cette citadelle isolée, cet indiscutable monument dédié à l’art et à la beauté.
Photo de Bryan Hymel